Edito n°79 du 12 septembre 2019
Publié le 12-09-2019
« Ce qui embellit le désert, c’est qu’il cache un puits quelque part… » Antoine de Saint Exupéry, écrivain, poète, aviateur et reporter français ; 1900-1944. in Le Petit Prince (1943) |
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La mer de Chine méridionale est-elle un bien commun mondial, ou « global common » ? Cette question qui divise peut notamment être illustrée par un jugement récent (été 2016) rendu par la Cour permanente d’arbitrage (CPA ; siégeant à La Haye), et déclarant que les revendications chinoises sur les ressources de la zone n’avaient aucun fondement juridique, jugement auquel Pékin a refusé de participer. La question de la mer de Chine reste donc un point de friction des relations internationales et témoigne de l’actualité des enjeux soulevés par ces espaces supranationaux. En effet, la haute mer, l’espace aérien, l’espace exo-atmosphérique, voire le cyberespace n’appartiennent à personne mais sont convoités par tous. Ces « global commons » concentrent donc de nombreux enjeux tant de souveraineté, que d’exploitation des ressources ou encore de protection environnementale. Nous vous proposons donc, dans cet édito 79, d’aborder la question des « global commons », et plus spécifiquement, de leur réglementation et de leur protection. Vous disposez cette semaine de quatre articles de réflexion stratégique. Ils portent sur les travaux en cours et sur les défis associés relatifs à l’établissement d’une nouvelle réglementation pour la protection des hautes mers, sur la place incontournable des mers dans les questions énergétiques, sur le vide juridique actuel dont peuvent tirer parti ou pâtir les acteurs spatiaux et, enfin, sur le différentiel de puissance aérienne entre les Etats-Unis et l’Europe et ses conséquences.
Olivier Caron, Directeur de publication |
Auteur(s) : « Ce qui embellit le désert, c’est qu’il cache un puits quelque part… » Antoine de Saint Exupéry, écrivain, poète, aviateur et reporter français ; 1900-1944. in Le Petit Prince (1943) La mer de Chine méridionale est-elle un bien commun mondial, ou « global common » ? Cette question qui divise peut notamment être illustrée par un jugement récent (été 2016) rendu […]
Source(s) : CSFRS