Après le drame de Valence et alors que se termine la COP29, le dérèglement climatique oblige à examiner de très près le rythme et les impasses de la transition énergétique. Les États pétroliers du Golfe ont-ils à la fois la volonté et les moyens de transformer leurs économies gazière et pétrolière ?
Les États membres de l’Union européenne ont-ils progressé depuis leur réponse en ordre dispersé aux diktats gaziers de Moscou ? Les stratégies européenne et américaine pourront-elles, un jour, converger ? Quelle place, demain et à plus long terme, pour le nucléaire et les énergies renouvelables ?
Les difficultés du multilatéralisme à s’affirmer, fût-ce sur des sujets transversaux et d’intérêt premier, freinent, dans un tout autre domaine, l’action de la Cour pénale internationale.
Celle-ci a pourtant nettement progressé depuis sa création par le Statut de Rome, jusqu’à poursuivre des responsables du plus haut niveau dans le contexte de la guerre d’Ukraine et de la guerre de Gaza. C’est là sans nul doute un tournant dans la courte histoire de l’incrimination pénale internationale. L’avenir dira si les États appuieront les progrès de la Cour, ou si celle-ci devra se contenter d’une situation de vigie symbolique de la morale et du droit international.
Négociations internationales sur le dérèglement climatique, poursuites internationales pour les crimes les plus graves : deux domaines où peine à s’affirmer, sous les dispositifs juridiques, un multilatéralisme à reconstruire.
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